Résumé : |
Deux axes principaux ont constitué le coeur de ce travail. Le premier axe concerne l’étude des modalités de compensation pour les espèces protégées. Au début de la thèse,
le manque de retours d’expériences est apparu comme un obstacle important à l’avancement des connaissances à l’interface entre recherche et besoins d’actions. Ceci
était particulièrement le cas en France où aucune étude n’avait été menée à l’échelle nationale alors que les mesures compensatoires sont de plus en plus utilisées,
principalement pour les espèces protégées. L’objectif de ce travail est d’apporter un éclairage sur les tendances actuelles de conception des mesures compensatoires et
d’identifier les limites et besoins d’améliorations.
Le deuxième axe a consisté à rechercher une mesure de biodiversité qui pourrait aider à améliorer l’évaluation des pertes et gains écologiques dans la compensation. Ce travail visait à la fois à répondre à un besoin général d’indicateurs pour concevoir des compensations, mais également à répondre à un besoin local. En effet, un des objectifs de la thèse était d’apporter une réflexion complémentaire sur les choix d’indicateurs pour des compensations de défrichements suite à l’installation du projet ITER4 (Saint-Paul-lès-Durance, Bouches-du-Rhône).
Par ailleurs, ces deux axes de recherches ont également été complétés par d’autres réflexions relatives à la conception des mesures compensatoires. |